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Boot et premier programme en mode kernel
Si ce n'est pas encore fait, vous devez lire la page décrivant les objectifs généraux des séances, le principe pédagogique choisi et le fonctionnement des séances. La séance est découpé en 5 étapes. Dans cette présentation, pour chaque étape, nous donnons une brève description, suivie d'une liste des objectifs principaux et d'une liste des fichiers présents. Un bref commentaire est ajouté pour les fichiers.
1. Premier programme en assembleur dans la seule section de boot
Nous commençons par un petit programme de quelques lignes en assembleur, placé entièrement dans la région mémoire du boot, qui réalise l'affichage du message "Hello World". C'est un tout tout petit programme, mais pour obtenir l'exécutable, vous devrez utiliser tous les outils de la chaîne de cross-compilation MIPS et pour l'exécuter vous devrez exécuter le simulateur du prototype. C'est simple, mais c'est nouveau pour beaucoup d'entre vous.
- Objectifs
- produire un exécutable à partir d'un code en assembleur.
- savoir comment afficher un caractère sur un terminal.
- analyse d'une trace d'exécution
- Fichiers
1_hello_boot ├── hcpu.S : code dépendant du cpu matériel en assembleur ├── kernel.ld : ldscript décrivant l'espace d'adressage pour l'éditeur de lien └── Makefile : description des actions possibles sur le code : compilation, exécution, nettoyage, etc.
- Questions
Les réponse sont dans le cours ou dans les fichiers sources
- Dans quel fichier se trouve la description de l'espace d'adressage du MIPS ? Que trouve-t-on dans ce fichier ?
- Dans quel fichier se trouve le code de boot et pourquoi l'avoir nommé ainsi ?
- A quelle adresse démarre le MIPS ? Où peut-on le vérifier ?
- Que produit
gcc
quand on utilise l'option-c
? - Que fait l'éditeur de liens ? Comment est-il invoqué ?
- De quels fichiers a besoin l'éditeur de liens pour fonctionner ?
- Dans quelle section se trouve le code de boot pour le compilateur ?
- Dans quelle section se trouve le message hello pour le compilateur ?
- Dans quelle section se trouve le code de boot dans le code exécutable ?
- Dans quelle région de la mémoire le code de boot est placé ?
- Comment connaît-on l'adresse du registre de sortie du contrôleur de terminal TTY ?
- Comment sait-on que le message est fini et que le programme doit s'arrêter ?
- Pourquoi terminer le programme par un
dead: j dead
?
2. Saut dans le code du noyau en assembleur
Dans le deuxième programme, nous restons en assembleur, mais nous avons deux fichiers source : (1) le fichier contenant le code de boot et (2) le fichier contenant le code du noyau. Ici, le code du noyau c'est juste une fonction
kinit()
. Ce n'est pas vraiment une fonction car on n'utilise pas la pile.
Objectifs
- Savoir comment le programme de boot fait pour sauter à l'adresse de la routine kinit.
- Savoir un fichier kernel.ld un peu plus complet.
Fichiers
2_init_asm/ ├── hcpu.S : code dépendant du cpu matériel en assembleur ├── kernel.ld : ldscript décrivant l'espace d'adressage pour l'éditeur de lien ├── kinit.S : fichier contenant le code de démarrage du noyau, ici c'est une routine kinit. └── Makefile : description des actions possibles sur le code : compilation, exécution, nettoyage, etc.
- Questions
Les réponse sont dans le cours ou dans les fichiers sources
- Regarder dans le fichier
hcpu.S
, dans quelle section est désormais le code de boot ? - Le code de boot ne fait que sauter dans la fonction kinit avec l'instruction
j
, il n'y a pas de retour, ce n'est donc pas unjal
, mais pourquoi ne pas avoir utiliserj init
et donc pourquoi passer par un registre ? - Dans
kernel.ld
, la définition de la mémoire est plus complète, elle contient 3 régions : pour le code de bootboot_region
pour le code du noyauktext_region
et pour les données globales du noyaukdata_region
. Ces régions ne contiennent qu'une section de sorties (resp..boot
,.ktext
et.kdata
) remplies avec les sections d'entrées produites par le compilateur.
Que signifie*(.*data*)
? - Quelle est la valeur de
__kdata_end
? Pourquoi, selon vous, mettre 2 «_
» au début des variables ?
- Regarder dans le fichier
3. Saut dans la fonction kinit() du noyau en langage C
Dans ce troisième programme, nous faisons la même chose que pour le deuxième mais
kinit()
est désormais écrit en langage C. Cela change peu de choses, sauf une chose importantekinit()
est une fonction et donc il faut absolument une pile d'exécution.
Objectifs
- Savoir comment et où déclarer la pile d'exécution du noyau.
- Savoir comment afficher un caractère sur un terminal depuis un programme C.
Fichiers
3_init_c/ ├── hcpu.S : code dépendant du cpu matériel en assembleur ├── kernel.ld : ldscript décrivant l'espace d'adressage pour l'éditeur de lien ├── kinit.c : fichier en C contenant le code de démarrage du noyau, ici c'est la fonction kinit(). └── Makefile : description des actions possibles sur le code : compilation, exécution, nettoyage, etc.
- Questions
Les réponse sont dans le cours ou dans les fichiers sources
- Question ?
4. Accès aux registres de contrôle des terminaux TTY
Le prototype de SoC que nous utilisons pour les TP est configurable. Il est possible par exemple de choisir le nombre terminaux texte (TTY). Par défaut, il y en a un mais, nous pouvons en avoir jusqu'à 4. Nous allons modifier le code du noyau pour s'adapter à cette variabilité. En outre, pour le moment, nous ne faisions qu'écrire sur le terminal, maintenant, nous allons aussi lire le clavier.
Objectifs
- Savoir comment compiler un programme C avec du code conditionnel.
- Savoir comment décrire en C l'ensemble des registres d'un contrôleur de périphérique et y accéder.
Fichiers
4_nttys/ ├── hcpu.S : code dépendant du cpu matériel en assembleur ├── kernel.ld : ldscript décrivant l'espace d'adressage pour l'éditeur de lien ├── kinit.c : fichier en C contenant le code de démarrage du noyau, ici c'est la fonction kinit(). └── Makefile : description des actions possibles sur le code : compilation, exécution, nettoyage, etc.
- Questions
Les réponse sont dans le cours ou dans les fichiers sources
- Question ?
5. Premier petit pilote pour le terminal
Dans l'étape 4, nous accédons au registre de périphérique directement dans la fonction
kinit()
, ce n'est pas très simple. C'est pourquoi, nous allons ajouter un niveau d'abstraction qui représente un début de pilote de périphérique (device driver). Ce pilote, même tout petit constitue une couche logicielle avec une API.
Objectifs
- Savoir comment créér uun début de pilote pour le terminal TTY.
- Savoir comment décrire une API en C
Fichiers
5_driver/ ├── harch.c : code dépendant de l'architecture du SoC, pour le moment c'est juste le pilote du TTY ├── harch.h : API du code dépendant de l'architecture ├── hcpu.S : code dépendant du cpu matériel en assembleur ├── kernel.ld : ldscript décrivant l'espace d'adressage pour l'éditeur de lien ├── kinit.c : fichier en C contenant le code de démarrage du noyau, ici c'est la fonction kinit(). └── Makefile : description des actions possibles sur le code : compilation, exécution, nettoyage, etc.
- Questions
Les réponse sont dans le cours ou dans les fichiers sources
- Question ?
- Quel est le nom de la directive assembleur permettant de déclarer une section