}}}
[[PageOutline]]
= Avant-propos =
Le but des quatre prochaines séances de TP est de présenter quelques outils de la chaîne
ALLIANCE dont :
* Les outils de synthèse logique SYF, BOOM, BOOG, LOON;
* L'outil de génération de data-path Stratus ;
* L'éditeur graphique de netlist XSCH;
* Les outils pour la preuve formelle FLATBEH, PROOF;
* Le simulateur ASIMUT;
Chaque outil possède ses propres options donnant des résultats plus ou moins adaptés
suivant l'utilisation que l'on veut faire du circuit.
[[Image(synthese.jpg, nolink)]]
Les dépendances de données dans le flux sont matérialisées dans la réalité par une
dépendance de fichier. Le fichier Makefile exécuté à l'aide de la commande make permet
de gérer ces dépendances. Différents exemples de fichiers seront fournis durant le TP.
Ce TP n'étant pas un cours sur le Makefile, nous nous limiterons à expliquer l'usage qui
en est fait dans les exemples fournis. (cf. Annexe 1)
L'usage de Makefile est obligatoire pour ce TP ! ! !
= 1 Introduction =
Un circuit combinatoire pur ne dispose pas
de registres internes. De ce fait, ses sorties
ne dépendent que de ses entrées primaires.
A l'inverse, un circuit séquentiel synchrone
disposant de registres internes voit ses sorties
changer en fonction de ses entrées mais aussi
des valeurs mémorisées dans ses registres.
En conséquence, l'état du circuit à l'instant t+1
dépend aussi de son état à l'instant t. Ce type
de circuit peut être modélisé par un automate
d'états finis.
[[Image(ex_digicode.jpg,nolink)]]
[[Image(automate.jpg, nolink)]]
L'automate de MOORE voit l'état de ses sorties changer uniquement sur front d'horloge.
Les entrées peuvent donc bouger entre deux fronts sans modifier les sorties. Par
contre dans le cas d'un automate de MEALY, la variation des entrées peut modifier à jour
= 3 SYF et VHDL =
Afin de décrire de tels automates, on utilise un style particulier de description
VHDL qui définit l'architecture "fsm" (finite-state machine).
Le fichier correspondant possède également l'extension fsm. A partir de ce fichier,
l'outil SYF effectue la synthèse d'automate et transforme cet automate abstrait en un
réseau booléen. SYF génère donc un fichier VHDL au format vbe. Comme la plupart
des outils utilisés au laboratoire, il faut positionner certaines variables d'environnement
avant d'utiliser SYF. Pour les connaître, reportez-vous au man de syf.
= 4 Exemple =
Afin de se familiariser avec la syntaxe de description d'un fichier .fsm, un exemple
de compteur de trois "1" successifs est présenté. Sa vocation est de détecter par exemple sur une liaison série une séquence de trois "1" successifs. Le graphe d'états que l'on cherche à décrire est représenté sur la figure .
Le format fsm est également décrit dans une page man. Pensez à la consulter.
[[Image(graphe1.jpg, nolink)]]
Figure Graphe d'états d'un compteur de trois "1" successifs
entity circuit is
port (
ck, i, reset, vdd, vss : in bit ;
o : out bit
) ;
end circuit ;
architecture MOORE of circuit is
type ETAT_TYPE is (E0, E1, E2, E3) ;
signal EF, EP : ETAT_TYPE;
-- pragma CURRENT_STATE EP
-- pragma NEXT_STATE EF
-- pragma CLOCK CK
begin
process (EP, i, reset)
begin
if (reset=’1’) then
EF<=E0;
else
case EP is
when E0 =>
if (i=’1’) then
EF <= E1 ;
else
EF <= E0 ;
end if ;
when E1 =>
if (i=’1’) then
EF <= E2 ;
else
EF <= E0 ;
end if ;
when E2 =>
if (i=’1’) then
EF <= E3 ;
else
EF <= E0 ;
end if ;
when E3 =>
if (i=’1’) then
EF <= E3 ;
else
EF <= E0 ;
end if ;
when others => assert (’1’)
report "etat illegal";
end case ;
end if ;
case EP is
when E0 =>
o <= ’0’ ;
when E1 =>
o <= ’0’ ;
when E2 =>
o <= ’0’ ;
when E3 =>
o <= ’1’ ;
when others => assert (’1’)
report "etat illegal" ;
end case ;
end process ;
process(ck)
begin
if (ck=’1’ and not ck’stable) then
EP <= EF ;
end if ;
end process ;
end MOORE ;
= 5 Réalisation du compteur =
Ecrire la description d'un compteur de cinq "un" successifs sous la forme d'un
automate de Moore.
Positionner les variables d'environnement.
Lancer SYF avec les options de codage -a, -j, -m, -o, -r et en utilisant les options
-CEV.
{{{
>syf -CEV -a -
}}}
Un fichier Makefile vous est fourni pour vous faciliter la vie !
répertoire : ~trncomun/TP/2006/TP2/Fichiers/Fournis/Compteur5/. Utilisez ce Make
file à compléter.
Visualiser les fichiers .enc.
Ecrire un fichier de vecteurs de test et simuler sous ASIMUT.
Que se passe-t-il si le reset n'est pas positionné en début de pattern ? Pourquoi ?
= 6 Automate pour digicode =
L'exemple qui suit servira dans toute la suite du TP. On veut réaliser une puce
pour digicode . Les spécifications sont les suivantes :
Les chiffres de 0 à 9 sont codés en binaire naturel sur
la manière suivante :
A : 1010
B : 1011
Le digicode fonctionne en deux modes :
Mode Jour : La porte s'ouvre en appuyant sur "O"
Mode Nuit : La porte ne s'ouvre que si le code est
Pour distinguer les deux cas un "timer" externe calcule
entre 8h00 et 20h00 et '0' sinon.
Le digicode commande une alarme dès qu'un des chiffres entrés n'est pas le bon
L'automate du digicode revient dans son état d'attente si rien n'est entré au clavier
au bout de 5 secondes ou si l'alarme a sonné pendant 2mn- signal reset-
Pour cela il reçoit un signal reset du timer externe.
La puce fonctionne à une fréquence de 10MHz.
Toute pression d'une touche du clavier est accompagn
Celui-ci signale à la puce que les données en sortie
signal est à 1 durant un cycle d'horloge.
Le code est 53A17
L'interface de l'automate est le suivant :
in ck
in reset
in jour
in i[3 :0]
in O
in press_kbd
out porte
out alarm
= 7 Réalisation du digicode =
Dessiner le graphe d'états de l'automate. (Les corrections seront distribuées)
Le décrire au format .fsm .
Le synthétiser avec SYF en utilisant les options de codage -a, -j, -m, -o, -r et en
utilisant les options -CEV.
{{{
>syf -CEV -a -
}}}
Ecrire le fichier .pat de vecteurs de test.
Simuler avec ASIMUT toutes les vues comportementales obtenues.
Adaptez le Makefile (répertoire : ~trncomun/TP/2006/TP2/Fichiers/Fournis/digicode/)
pour qu'il couvre tous les encodages possibles.
Quelles sont vos remarques concernant la complexité des expressions (i.e temps)
et le nombre de registres (i.e surface) des descriptions comportementales suivant
les encodages ? En déduire les deux groupes d'encodage.
Comparer aussi leurs nombres de littéraux.